Par Manmzèl Pastèque
La poésie… Ah la poésie !
Où en est-elle de nos jours ? Où la trouve t-on ? Je lis et entends souvent qu’elle est morte. Mais comment ? Quand ? Est-elle enterrée au cimetière du Père Lachaise, aux cotés de Jim Morrison ou de Paul Éluard? Pourtant je l’ai visité ce cimetière, j’ai été jusqu’à leurs tombes… Et que nenni ! En tout cas, à l’époque de ma promenade en ce lieu, je n’ai vu sa sépulture à la poésie.
Alors, probablement que d’autres genres littéraires ont pris le podium depuis un certain temps. Possiblement qu’à l’école ils ne s’y sont pas bien pris pour nous la faire aimer, apprécier. Peut-être que l’environnement dans lequel nous avons grandi ne nous a pas favorisé l’accès à cet art… ? Sans doute que les lignes éditoriales modernes poussent les lecteur·ices à aller vers les « best-sellers », ou
encore à ne (re)connaître que les plus populaires, les grands classiques…
Néanmoins, est-ce que cela signifie qu’elle est morte ? J’en doute.
Depuis plusieurs années déjà elle revient sur les devant de la scène, et s’est faite une nouvelle beauté. Elle a cherché un nouveau chemin, d’autre manière de se faire remarquer. On peut même dire qu’avec l’avènement du numérique, le plus grand nombre peut y avoir accès et sous ses formes les plus variées. Tout comme il a fait pleuvoir une pléthore de néo-poètes et poétesses.
Il y a tant à dire, et nombreux.ses sont les auteur.ices que je pourrais citer, donnant chacune et chacun, avec leurs mots, leur définition de la poésie.
J’ai donc envie de prendre mon sac à dos, mon carnet de notes et d’aller la (re)découvrir, avec vous. Prenons ce temps pour l’apprivoiser et nous rendre compte (je le souhaite) de sa beauté, son importance dans la vie, nos vies, et ainsi lui faire honneur en lui rendant la place qui lui est due au même titre que les autres arts.
« On ne sait pas toujours ce qu’on dit, quand naît la poésie. Parfois les idées passent, elles filent et fusent sans que je ne puisse leur ériger aucune opposition. Alors, je les attrape au vol avant que ne trépasse l’inspiration (…). La poésie, c’est cette fenêtre vers l’inconnu. C’est aussi quand je t’admire, entièrement nu. » Manmzèl Pastèque.